Pour un monde plus juste, les femmes et les filles doivent jouir de droits et d’opportunités équitables, et pouvoir vivre à l’abri de la violence et de la discrimination. Ce sont ces dispositions qui sont stipulées dans l’ODD 5 qui promeut l’égalité et l’autonomisation des femmes. Il faut aussi noter que ces thèmes font également partie intégrante de tous les aspects d’un développement inclusif et durable.
Pour parvenir à l’égalité des sexes d’ici 2030, cela doit passer par la prise de mesures urgentes pour mettre un terme aux nombreuses causes profondes de la discrimination qui amoindrit les droits des femmes dans les sphères privées et publiques. Pour ce faire, les lois discriminatoires doivent changer et il faut la mise en place de la législation nécessaire pour gagner cette bataille pour l’égalité et assurer ainsi une progression dynamique de l’égalité. Il faut noter aussi que 49 pays ne disposent toujours pas de lois protégeant les femmes contre la violence domestique, et 39 pays empêchent les filles de jouir de droits d’héritage au profit des fils.
L’élimination de la violence basée sur le genre devient plus que urgente dans la mesure ou qu’elle représente l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde actuel. Selon ONU FEMMES, les données provenant de 87 pays, 20 pour cent des femmes de moins de 50 ans et des filles ont subi des violences physiques et/ou sexuelles infligées par un partenaire intime au cours des 12 derniers mois. Chaque année, les pratiques délétères telles que le mariage d’enfant privent de leur enfance 15 millions de filles de moins de 18 ans.
Les femmes assument 2,6 fois plus de tâches familiales et de travaux domestiques non rémunérés que les hommes. Ce qui veut dire que les femmes gagnent des salaires inférieurs et peuvent consacrer moins de temps à d’autres occupations. Pour rectifier cet insuffisance, il faut des démarches innovantes pour éliminer les obstacles structurels et faire en sorte de prendre en compte toutes les femmes et filles.
Les violations Les droits sexuels et reproductifs conduisent à d’autres formes de discrimination. Notons que seulement 52 pour cent des femmes mariées ou vivant en concubinage prennent librement leurs propres décisions concernant les rapports sexuels, l’utilisation de moyens de contraception et les soins de santé.
Bien que davantage de femmes aient accédé à des postes politiques ces dernières années, notamment grâce à l’adoption de quotas spéciaux, elles n’occupent encore aujourd’hui que 23,7 pour cent des sièges dans les parlements, un pourcentage bien loin de la parité. La situation n’est guère meilleure dans le secteur privé, où les femmes occupent moins d’un tiers des postes de haute direction et de cadres intermédiaires dans le monde selon ONU FEMMES.
Des progrès ont été accomplis dans le monde entier en matière d’égalité des sexes dans le cadre de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (notamment l’égalité d’accès à l’enseignement primaire pour les filles et les garçons), mais les femmes et les filles continuent de pâtir de discrimination et de violences dans toutes les régions du monde.
L’égalité des sexes n’est pas seulement un droit fondamental de la personne, mais aussi un fondement nécessaire pour l’instauration d’un monde pacifique, prospère et durable. Garantir l’égalité d’accès des femmes et des filles à l’éducation, aux soins de santé, à un travail décent et à la représentation dans les processus de prise de décisions politiques et économiques nourrira l’instauration d’économies durables et sera bénéfique aux sociétés et à l’ensemble de l’humanité. .
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